20.09.23 in ambassadeurs
maxence danet-fauvel
pourrais-tu nous dire qui tu es en quelques mots ?
je suis maxence, j’ai 28 ans et je suis un jeune acteur français. J’ai commencé à jouer il y a 5 ans. Auparavant j’avais fait quelques années de mannequinat. Ça m’a permis de mettre un peu d’argent de côté pour payer une formation de comédien. c’est très important pour moi de dire que j’ai mis le mannequinat en stand-by pour l’apprentissage des techniques de jeu et que ce n’a pas été une opportunité due à la célébrité.
je suis maxence, j’ai 28 ans et je suis un jeune acteur français. J’ai commencé à jouer il y a 5 ans. Auparavant j’avais fait quelques années de mannequinat. Ça m’a permis de mettre un peu d’argent de côté pour payer une formation de comédien. c’est très important pour moi de dire que j’ai mis le mannequinat en stand-by pour l’apprentissage des techniques de jeu et que ce n’a pas été une opportunité due à la célébrité.
comment as-tu appris le métier de comédien ?
j’ai appris les techniques de jeu à l’actors factory. c’est une formation dirigée par une coach qui s’appelle tiffany stern. cette formation intensive se fait en 2 ans normalement mais j’attaque ma 6e année ! à la suite de ces deux premières années on intègre le groupe studio qui est une sorte de laboratoire. tous les acteurs et les actrices qui ont fait la formation s’y retrouvent. C’est un mix de personnes qui sont dans la factory depuis 12 ans et d’autres depuis 1 an. on se voit une fois par semaine, on se coache mutuellement. ce qui nous permet de continuer à travailler pendant les périodes comme celle-ci où je n’ai pas de tournages par exemple. cela permet aussi de reprendre confiance avant les tournages, on a aussi accès aux cours des premières et deuxièmes année, c’est très intéressant !
qu’est-ce qui t’inspire ?
marcher m’inspire beaucoup, je marche énormément. j’adore regarder là où les gens ne regardent pas ! je n’aime pas la ville mais j’essaie de m’approprier ça en créant des minis mondes. par exemple, je regarde beaucoup les caniveaux quand je marche et je suis passionné par les flaques d’essence ou d’eau. Elles sont fascinantes par la réflexion de lumière qu’elles font quand il y a du soleil juste après. J’adore les photographier à l’argentique.
des artistes m’inspirent également tel que jim kilan. c’est un jeune artiste parisien qui est peintre et tatoueur. il fait de la céramique, du dessin…un peu de tout. je suis assez inspiré par les jeunes artistes, je n’ai pas vraiment une grosse culture histoire de l’art. évidemment, il y a des grands noms de l’art que j’adore, mais mes principales sources d’inspirations sont jeunes. je me souviens que pendant deux ou trois ans j’ai été hyper inspiré par le travail d’une artiste qui se fait appeler fleur de pesto, de son vrai nom zoé joubert. quand je l’ai découvert elle avait 20 ans et elle faisait des peintures sur le thème de l’angoisse qui étaient absolument incroyables. elle bosse sur toute forme de supports comme le digital, les sculptures… c’est mon utilisation des réseaux sociaux, je vais un peu creuser et trouver les petits artistes de demain et ce qu’ils font m’inspire vraiment.
« c’est mon utilisation des réseaux sociaux, je vais un peu creuser et trouver les petits artistes de demain et ce qu’ils font m’inspire vraiment. »
tes tatouages sont une forme d’art aussi ?
oui clairement ! et les seuls moments où mon cerveau se met en off, ce sont les moments où je dessine et principalement quand j’arrive à la fin d’un croquis et que je le repasse en lignes noires. ça demande un tel niveau de concentration de suivre les lignes et ça m’apporte un tel apaisement que c’est ainsi que l’idée est venue de me lancer un jour dans le tatouage. Je muris l’idée de pouvoir également m’exprimer en tant que tatoueur. J’aime le fait que le support soit vivant, que cela ne soit pas un support conventionnel. La peau est un territoire d’expression tellement vaste et tellement unique.
quelles sont les personnes qui constituent des références pour toi dans le métier d’acteur ?
c’est un métier avec une multitude de facettes, wes anderson est vraiment quelqu’un qui me fascine dans sa maîtrise de la symétrie des plans. c’est vraiment quelque chose qui me parle beaucoup parce qu’à mes débuts dans l’illustration et dans le dessin, je passais des heures à quadriller mes feuilles, à faire des trucs très symétriques, j’avais vraiment une passion pour ça. c’est un style qui a beaucoup évolué depuis, maintenant c’est vraiment à l’arrache.
je suis aussi un immense fan de terrence malick, ce serait un rêve de faire un film avec lui. j’ai commencé à aimer le cinéma assez tard, à 16 ans, après avoir vu the tree of life au cinéma. je me suis intéressé à ce réalisateur et j’ai regardé tout ce qu’il avait fait. C’est grâce à lui que je suis tombé fou amoureux du jeu, de la corporalité et de la sensibilité de jessica chastain, qui est vraiment, je pense, un modèle d’humain et d’actrice incroyable.
Tu avais déjà évoqué aussi ton admiration pour heath ledger ?
Oui ! grosse fascination pour heath ledger ! on m’a fait découvrir il y a plusieurs jours un documentaire sur lui. il y a autour de lui pleins de fantasmes et de légendes et même moi j’ai répété ce truc. ce documentaire est très terre-à-terre et il le montre tel qu’il est réellement. c’est un mec qui se filmait tout le temps et avec toutes ces images d’archives et en regroupant les gens qui l’ont côtoyé, ce documentaire dépeint un portrait plus humain de l’acteur. c’était déjà pour moi une référence en termes de jeu, de choix et de détermination, et ce documentaire n’a fait que le confirmer !
quel compliment aimerais-tu entendre ou réentendre dans ton métier ?
je pense que les meilleurs compliments que l’on peut te faire en tant qu’acteur c’est te dire que t’as réussi à raconter une histoire vraie, à être honnête dans ce que tu faisais et à respecter le personnage que tu jouais. c’est le plus important pour moi. je fais un énorme travail de préparation sur mes rôles quand j’en ai l’opportunité. avant chaque tournage j’écris une lettre à mon personnage, avant même de commencer à le créer. C’est une forme de témoignage, de respect de son histoire. Ensuite, tout le reste, la manière d’allumer une clope par exemple, c’est notre seule place en tant qu’artiste car sinon nous ne sommes que de simples interprètes. notre place de créatif intervient à ce moment-là.
tu m’as fait voyager ou tu m’as fait sortir de l’ordinaire sont des compliments que j’aime aussi entendre ou réentendre en tant qu’acteur.
oui clairement ! et les seuls moments où mon cerveau se met en off, ce sont les moments où je dessine et principalement quand j’arrive à la fin d’un croquis et que je le repasse en lignes noires. ça demande un tel niveau de concentration de suivre les lignes et ça m’apporte un tel apaisement que c’est ainsi que l’idée est venue de me lancer un jour dans le tatouage. Je muris l’idée de pouvoir également m’exprimer en tant que tatoueur. J’aime le fait que le support soit vivant, que cela ne soit pas un support conventionnel. La peau est un territoire d’expression tellement vaste et tellement unique.
quelles sont les personnes qui constituent des références pour toi dans le métier d’acteur ?
c’est un métier avec une multitude de facettes, wes anderson est vraiment quelqu’un qui me fascine dans sa maîtrise de la symétrie des plans. c’est vraiment quelque chose qui me parle beaucoup parce qu’à mes débuts dans l’illustration et dans le dessin, je passais des heures à quadriller mes feuilles, à faire des trucs très symétriques, j’avais vraiment une passion pour ça. c’est un style qui a beaucoup évolué depuis, maintenant c’est vraiment à l’arrache.
je suis aussi un immense fan de terrence malick, ce serait un rêve de faire un film avec lui. j’ai commencé à aimer le cinéma assez tard, à 16 ans, après avoir vu the tree of life au cinéma. je me suis intéressé à ce réalisateur et j’ai regardé tout ce qu’il avait fait. C’est grâce à lui que je suis tombé fou amoureux du jeu, de la corporalité et de la sensibilité de jessica chastain, qui est vraiment, je pense, un modèle d’humain et d’actrice incroyable.
Tu avais déjà évoqué aussi ton admiration pour heath ledger ?
Oui ! grosse fascination pour heath ledger ! on m’a fait découvrir il y a plusieurs jours un documentaire sur lui. il y a autour de lui pleins de fantasmes et de légendes et même moi j’ai répété ce truc. ce documentaire est très terre-à-terre et il le montre tel qu’il est réellement. c’est un mec qui se filmait tout le temps et avec toutes ces images d’archives et en regroupant les gens qui l’ont côtoyé, ce documentaire dépeint un portrait plus humain de l’acteur. c’était déjà pour moi une référence en termes de jeu, de choix et de détermination, et ce documentaire n’a fait que le confirmer !
quel compliment aimerais-tu entendre ou réentendre dans ton métier ?
je pense que les meilleurs compliments que l’on peut te faire en tant qu’acteur c’est te dire que t’as réussi à raconter une histoire vraie, à être honnête dans ce que tu faisais et à respecter le personnage que tu jouais. c’est le plus important pour moi. je fais un énorme travail de préparation sur mes rôles quand j’en ai l’opportunité. avant chaque tournage j’écris une lettre à mon personnage, avant même de commencer à le créer. C’est une forme de témoignage, de respect de son histoire. Ensuite, tout le reste, la manière d’allumer une clope par exemple, c’est notre seule place en tant qu’artiste car sinon nous ne sommes que de simples interprètes. notre place de créatif intervient à ce moment-là.
tu m’as fait voyager ou tu m’as fait sortir de l’ordinaire sont des compliments que j’aime aussi entendre ou réentendre en tant qu’acteur.
« les meilleurs compliments que l’on peut te faire en tant qu’acteur c’est te dire que t’as réussi à raconter une histoire vraie, à être honnête dans ce que tu faisais et à respecter le personnage que tu jouais. »
comment te prépares-tu pour tes rôles ?
ma préparation varie énormément en fonction des personnages. quand je reçois un scénario je vais le lire et vraiment faire un travail de recherche. je vais déjà faire deux ou trois lectures à blanc sans mettre de ton, juste regarder l’histoire. Ensuite, je vais prendre le scénario et décortiquer un par un tous les trucs, toutes les lignes de mon personnage et toutes les informations cachées dans ces lignes, une virgule, un point d’exclamation, une intonation ou autre. parfois il y a même des choses que je vais réécrire car il nous arrive d’un peu changer les manières de parler de nos propres personnages.
Pendant la préparation, je vais beaucoup marcher et j’observe les gens. J’essaie de m’imprégner d’attitudes, de mouvements, de gestes. ça créé déjà une corporalité, l’enveloppe du personnage, et ensuite pour tout le travail dans les yeux, pour créer tout le vécu, je remonte jusqu’à son enfance que j’essaie d’imaginer. je pars toujours de l’enfance des personnages et ensuite je dépeins une forme de trajet qu’ils ont eu jusqu’au moment où je m’approprie le personnage et je le joue.
Pour mon tout premier personnage que j’ai joué, elliot dans skam, la première chose que j’ai faite quand j’ai terminé de lire le scénario c’est d’ouvrir un bouquin et j’ai dessiné une page entière. j’ai dessiné le personnage de dos et avec une capuche pour pas qu’il ait de visage, et ensuite j’ai mis des mots et des dessins tout autour. je me suis rendu compte à la fin du tournage que le personnage était bi polaire et que j’avais écrit tous les mots et leurs inverses.
ce que j’aime le plus dans ce métier c’est toute cette préparation que je fais chez moi. sur le tournage on interprète, c’est collectif, le seul côté un peu artiste, individuel et créatif qu’on a c’est vraiment la préparation, c’est là que nous pouvons mettre un peu notre art dans les personnages.
quel a été ton plus gros challenge ?
trouver ce que je voulais faire dans la vie a été mon plus gros challenge ! être acteur n’était au départ pas une évidence pour moi. de 14 à 23 ans je dois avouer que j’étais complètement paumé sur ce que je voulais faire. Je dessinais beaucoup, tout le temps, partout, même sur mes tables. à ce moment-là personne n’a vraiment su m’accompagner et m’orienter vers une voie créative. Le système éducatif français est mal fait, très formaté.
à 23 ans, quand je suis rentré dans cette formation d’acteur, je pensais que je n’allais jamais arriver à être comédien. Et quand j’ai préparé mon rôle d’elliot, pendant toute cette phase d’un mois avant le tournage, je me suis senti vraiment bien, comme je ne l’avais jamais été avant. je me suis dit que c’était ça que je voulais faire toute ma vie. Désormais lorsque l’on me demande ce que je veux faire de ma vie, je sais quoi répondre et ça c’est une vraie satisfaction !
ma préparation varie énormément en fonction des personnages. quand je reçois un scénario je vais le lire et vraiment faire un travail de recherche. je vais déjà faire deux ou trois lectures à blanc sans mettre de ton, juste regarder l’histoire. Ensuite, je vais prendre le scénario et décortiquer un par un tous les trucs, toutes les lignes de mon personnage et toutes les informations cachées dans ces lignes, une virgule, un point d’exclamation, une intonation ou autre. parfois il y a même des choses que je vais réécrire car il nous arrive d’un peu changer les manières de parler de nos propres personnages.
Pendant la préparation, je vais beaucoup marcher et j’observe les gens. J’essaie de m’imprégner d’attitudes, de mouvements, de gestes. ça créé déjà une corporalité, l’enveloppe du personnage, et ensuite pour tout le travail dans les yeux, pour créer tout le vécu, je remonte jusqu’à son enfance que j’essaie d’imaginer. je pars toujours de l’enfance des personnages et ensuite je dépeins une forme de trajet qu’ils ont eu jusqu’au moment où je m’approprie le personnage et je le joue.
Pour mon tout premier personnage que j’ai joué, elliot dans skam, la première chose que j’ai faite quand j’ai terminé de lire le scénario c’est d’ouvrir un bouquin et j’ai dessiné une page entière. j’ai dessiné le personnage de dos et avec une capuche pour pas qu’il ait de visage, et ensuite j’ai mis des mots et des dessins tout autour. je me suis rendu compte à la fin du tournage que le personnage était bi polaire et que j’avais écrit tous les mots et leurs inverses.
ce que j’aime le plus dans ce métier c’est toute cette préparation que je fais chez moi. sur le tournage on interprète, c’est collectif, le seul côté un peu artiste, individuel et créatif qu’on a c’est vraiment la préparation, c’est là que nous pouvons mettre un peu notre art dans les personnages.
quel a été ton plus gros challenge ?
trouver ce que je voulais faire dans la vie a été mon plus gros challenge ! être acteur n’était au départ pas une évidence pour moi. de 14 à 23 ans je dois avouer que j’étais complètement paumé sur ce que je voulais faire. Je dessinais beaucoup, tout le temps, partout, même sur mes tables. à ce moment-là personne n’a vraiment su m’accompagner et m’orienter vers une voie créative. Le système éducatif français est mal fait, très formaté.
à 23 ans, quand je suis rentré dans cette formation d’acteur, je pensais que je n’allais jamais arriver à être comédien. Et quand j’ai préparé mon rôle d’elliot, pendant toute cette phase d’un mois avant le tournage, je me suis senti vraiment bien, comme je ne l’avais jamais été avant. je me suis dit que c’était ça que je voulais faire toute ma vie. Désormais lorsque l’on me demande ce que je veux faire de ma vie, je sais quoi répondre et ça c’est une vraie satisfaction !
« ce que j’aime le plus dans ce métier c’est toute cette préparation que je fais chez moi. la préparation c’est là que nous pouvons mettre un peu notre art dans les personnages. »
qu’est-ce qui a du poids dans ta vie ?
mes amis, je suis quelqu’un de très bien entouré. je suis hyper reconnaissant parce que sans cet entourage là je n’aurais pas fait ne serait-ce que le dixième de ce que j’ai fait dans ma vie. pas parce qu’on m’a ouvert des portes ou aidé mais parce que je me sens soutenu tout le temps. peu importe les décisions que je prends, je sais que je vais être écouté et compris. j’ai une chance incroyable à ce niveau et je n’ai jamais été déçu ou trahi. depuis que je suis tout petit, mes potes c’est l’autoroute ! ils sont là quand il faut et quand tu as besoin par des petites actions, des preuves, ils ne disent rien, mais font beaucoup.
tes bijoux le gramme, lesquels sont-ils ? comment les portes-tu ?
je porte des pièces de la collection entrelacs, un collier 253g et un bracelet 87g en argent vintage. ce que j’aime beaucoup avec le gramme c’est le côté hyper travaillé mais aussi méga brut de certains bijoux. les créations que j’aime chez le gramme ne sont pas forcément celles qui sont clean, c’est plutôt celles avec les jeux de textures ou de matière qui vont m’intéresser. cela se rapproche du travail du dessin, c’est parfait. tu as l’impression qu’il y a tout l’univers du bijou qui est accessible sur un seul poignet. je n’avais pas vu la marque depuis deux ans et quand je suis venu au showroom j’ai été surpris de toutes ces nouveautés. le fermoir du collier entrelacs est incroyable, c’est à la fois un fermoir et un pendentif. ce qui est fou c’est que je ne suis pas vraiment sensible aux bijoux, j’en porte certes beaucoup, mais chez le gramme il y a vraiment ce truc qui me fait plaisir de passer une heure dans un showroom de bijoux alors que c’est ce que vraiment jamais je ne ferais habituellement.
et si le gramme était un dessin ?
c’est drôle parce qu’hier je triais tous mes bouquins d’art et j’ai retrouvé un bouquin de mc escher. c’est un artiste né en 1898, il travaillait sur des perspectives complètement dingues. il y a un travail de lumières, de matières, de perspectives, de tridimensionnalité que je retrouve chez le gramme.
mes amis, je suis quelqu’un de très bien entouré. je suis hyper reconnaissant parce que sans cet entourage là je n’aurais pas fait ne serait-ce que le dixième de ce que j’ai fait dans ma vie. pas parce qu’on m’a ouvert des portes ou aidé mais parce que je me sens soutenu tout le temps. peu importe les décisions que je prends, je sais que je vais être écouté et compris. j’ai une chance incroyable à ce niveau et je n’ai jamais été déçu ou trahi. depuis que je suis tout petit, mes potes c’est l’autoroute ! ils sont là quand il faut et quand tu as besoin par des petites actions, des preuves, ils ne disent rien, mais font beaucoup.
tes bijoux le gramme, lesquels sont-ils ? comment les portes-tu ?
je porte des pièces de la collection entrelacs, un collier 253g et un bracelet 87g en argent vintage. ce que j’aime beaucoup avec le gramme c’est le côté hyper travaillé mais aussi méga brut de certains bijoux. les créations que j’aime chez le gramme ne sont pas forcément celles qui sont clean, c’est plutôt celles avec les jeux de textures ou de matière qui vont m’intéresser. cela se rapproche du travail du dessin, c’est parfait. tu as l’impression qu’il y a tout l’univers du bijou qui est accessible sur un seul poignet. je n’avais pas vu la marque depuis deux ans et quand je suis venu au showroom j’ai été surpris de toutes ces nouveautés. le fermoir du collier entrelacs est incroyable, c’est à la fois un fermoir et un pendentif. ce qui est fou c’est que je ne suis pas vraiment sensible aux bijoux, j’en porte certes beaucoup, mais chez le gramme il y a vraiment ce truc qui me fait plaisir de passer une heure dans un showroom de bijoux alors que c’est ce que vraiment jamais je ne ferais habituellement.
et si le gramme était un dessin ?
c’est drôle parce qu’hier je triais tous mes bouquins d’art et j’ai retrouvé un bouquin de mc escher. c’est un artiste né en 1898, il travaillait sur des perspectives complètement dingues. il y a un travail de lumières, de matières, de perspectives, de tridimensionnalité que je retrouve chez le gramme.
« ce que j’aime beaucoup avec le gramme c’est le côté hyper travaillé mais aussi méga brut de certains bijoux. »